"S’attaquer aux vitrines de nos commerces, c’est s’attaquer à la vitrine France "
Le Conseil du Commerce de France déplore les actions violentes menées depuis plusieurs semaines, un peu partout en France et craint à nouveau que les vitrines soient prises pour cible par les manifestants radicaux.
A Toulouse, Nantes, Paris ou Rennes, aucune ville quelle que soit sa taille ne semble épargnée ces dernières semaines par les actions violentes menées en marge des manifestations. Sans remettre en cause le droit légitime de faire grève, le CdCF ne peut accepter que les « casseurs » utilisent les vitrines des commerces comme défouloir. Si le droit de faire grève est inaliénable, le droit de travailler et de commercer est tout aussi légitime.
De nombreuses vitrines ont été cassées, des feux de poubelle ont abîmé les façades, les commerçants ont dû pour certains baisser leur rideau au passage des manifestations ; cette situation n’a que trop duré dans une période où les commerces ont déjà été suffisamment impactés ces dernières années par les grèves, les gilets jaunes et le covid.
Nous redoutons d’autant plus les manifestations de mardi que l’escalade de la violence génère un sentiment d’insécurité. Alors que les commerces sont soumis à des augmentations importantes de leurs charges en raison notamment du prix de l’énergie, du remboursement des PGE ou encore de la hausse des salaires, une baisse de chiffre d’affaires générée par l’insécurité ne saurait être tolérée. C’est leur outil de travail qui est menacé et le CdCF en appelle aux syndicats et au gouvernement pour que tout soit mis en œuvre pour protéger les commerces et leurs salariés.
« S’attaquer aux vitrines de nos commerces, c’est s’attaquer à la vitrine France et elle mérite bien mieux que graffitis, poubelles et débris de verre ! » ajoute Yves AUDO, président du CdCF.