Abandon de l’aide au plan « 1 jeune 1 solution », le CdCF regrette une coupe budgétaire sur le dos des jeunes éloignés de l’emploi.

Abandon de l’aide au plan « 1 jeune 1 solution », le CdCF regrette une coupe budgétaire sur le dos des jeunes éloignés de l’emploi.

Le Conseil du Commerce de France (CdCF*) et les fédérations du secteur du commerce dénoncent l’annonce faite par le gouvernement de supprimer à compter du 1er mai 2024 l’aide de 6 000 € pour les contrats de professionnalisation. 80 millions d’euros dédiés à la formation des jeunes aux métiers du commerce vont ainsi disparaître !

Selon les chiffres de L’Opcommerce, l’opérateur de compétences du commerce, cette aide a permis la signature en 2023 de 14 000 contrats de professionnalisation. Véritable outil de formation et d’intégration au service des jeunes éloignés de l’emploi, et des entreprises pour répondre à leurs besoins en compétences, cette annonce « surprise » va à l’encontre du développement économique d’un secteur déjà fragilisé et en forte de tension.

S’agissant de la méthode, quand bien même le temps est à la réduction des dépenses, nous regrettons le manque de concertation et de communication qui nous amène à découvrir la rédaction d’un décret qui prendra effet dans 15 jours ! Des milliers de contrats en cours de signature pourraient être remis en cause, mettant en difficulté des jeunes dans la construction de leur projet professionnel.

Sur le fond, nous rappelons que le commerce joue un formidable rôle d’ascenseur social et permet de maintenir la dynamique de l’emploi et du commerce dans les territoires. Encore faut-il donner les moyens aux professionnels de recruter les talents, former les salariés et valoriser nos métiers ! Ces contrats de professionnalisation sont particulièrement adaptés à nos métiers du commerce car ils peuvent s’appuyer aussi bien sur des diplômes de l’Éducation Nationale que sur des CQP (certificats de qualification professionnelle) mis en place par les branches et donc répondant parfaitement aux besoins des entreprises.

Enfin, cette décision introduit une différence de traitement non justifiée entre les contrats de professionnalisation et les contrats d’apprentissage.

« Il est important d’envoyer le bon signal pour nos jeunes et nos entreprises » déclare Yves AUDO président du CdCF qui demande « au gouvernement de surseoir à cette décision et d’engager avec les acteurs du secteur une véritable politique de formation adaptée ».

 

Contact presse : Corinne Chautemps 06 21 01 69 97

Lire le communiqué.

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